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S’autoriser à faire du “sale” quand on chante

Pourquoi quand on fait de la pâtisserie et qu’on maîtrise pas bien la recette, on s’autorise à mettre de la farine partout, à laisser des dégoulinures glisser le long du bol, des coquilles d’oeuf sur le plan de travail, des miettes, des épluchures, on en a sur les mains, parfois même dans les cheveux,

Et ça ne PERTURBE PAS NOTRE CONCENTRATION.

On est focalisé sur l’objectif.
On ira jusqu’au bout.

Pourquoi on s’autorise à passer par le chaos pour créer quelque chose d’harmonieux ?

Parce qu’on n’est pas en train de se regarder faire.

Si on passe un coup d’éponge, si on ramasse les épluchures, c’est trop tard.
Les blancs sont retombés, la pâte est trop cuite.

Si on se regarde faire, on n’est plus en train de faire
– et justement on le rate, le train.

Et si on s’autorisait à chanter comme on cuisine ?

En acceptant que c’est une EXPERIMENTATION.

Que si c’est un PROCESSUS qu’on a pas répété mille fois,

Il est NORMAL qu’il y ait une part non maîtrisée dans notre interprétation.

Chantons en nous en mettant partout
Joyeusement
Et puis pour le reste,
On verra.

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